Parmi les plus dangereuses erreurs de l’Occident moderne, il en est une qui s’est établie en Amérique depuis moins de cent ans, précisément depuis 1847, et qui est connue sous le nom de « néo-spiritualisme » ou « spiritisme » (ar-rûhâniyya al-hadîtha). On pourrait définir ce dernier en disant qu’il consiste à croire à la possibilité d’une communication avec les morts par l’intermédiaire de moyens matériels. Le néo-spiritualisme a vu le jour à partir de phénomènes naturels, comme l’émanation de voix ou le mouvement d’objets dans certaines habitations, qui se produisent sans cause évidente. Ce type de phénomènes a été remarqué de tout temps et partout, et il n’est donc pas possible de dire qu’il soit exceptionnel. Pour quelle raison, dans ce cas, les Occidentaux en ont-ils fait une croyance nouvelle alors que personne n’en avait jamais eu l’idée auparavant ?
La vérité est que, s’étant insurgés contre le matérialisme (mâddiyya) de plus en plus répandu, ils ont tenté de mettre en place une méthode occulte qui s’applique à détruire ce matérialisme. Si nous considérons que leur but est en soi juste, les moyens qu’ils ont utilisés pour atteindre ce but ne sont cependant pas de même.
Il est vrai que l’erreur est toujours un mal, et dans ce cas nous serions d’accord avec